
Tout au long de l’année 2024, le SNEPS-CFTC a participé à des négociations avec le GPMSE concernant les nouveaux métiers de la télésurveillance, ainsi que les accessoires de salaire pour nos collègues. Ces discussions ont finalement abouti à la signature d’un accord triennal, soutenu par cinq organisations syndicales sur sept et l’organisation patronale GPMSE.
Cet accord visait à améliorer les accessoires de salaire dans un secteur regroupant 80 entreprises et plus de 1 800 salariés au sein de notre branche Prévention et Sécurité. Voici les principales avancées :
Majoration pour le travail de nuit et le travail du dimanche :
- 1ᵉʳ janvier 2025 : 15,00 %
- 1ᵉʳ janvier 2026 : 18,00 %
- 1ᵉʳ janvier 2027 : 20,00 %
Prime de panier :
- 1ᵉʳ janvier 2025 : 5,00 €
- 1ᵉʳ janvier 2026 : 5,50 €
- 1ᵉʳ janvier 2027 : 6,50 €
Cependant, le Groupement des Entreprises de Sécurité (GES), s’appuyant sur sa représentativité majoritaire, s’est empressé de contester cet accord. Cette démarche, sans précédent dans les annales du paritarisme de la branche Prévention et Sécurité Privée, est profondément regrettable.
Pour le SNEPS-CFTC, le dialogue est l’outil privilégié pour réconcilier performances économiques et progrès social, permettant d’aboutir à des accords « gagnants-gagnants ».
En contestant cet accord sans réel fondement, le GES a préféré adopter une logique de « perdant-gagnant ». Vous aurez deviné qui sont, une fois de plus, les perdants…