Le SNEPS-CFTC dénonçait déjà en mars dernier le manque de volonté des organisations patronales à avancer sérieusement sur une revalorisation des accessoires de salaire (primes, indemnités, majorations pour le travail de nuit et le dimanche). Depuis, les syndicats patronaux continuent de gagner du temps, alors que ces accessoires n’ont pas évolué depuis deux décennies et que nos métiers font face à une crise d’attractivité qui perdure.
De quoi ont-ils peur ? De la baisse annoncée des allègements Fillon, allègements répercutés dans les appels d’offre qui habituent les clients à acheter de la sécurité au moins-disant et au ras des pâquerettes, sans avoir conscience qu’en bout de chaîne ce sont les salaires des agents qui pâtissent de telles pratiques. De ne pas pouvoir vendre ces nouvelles augmentations à certains clients qui rechignaient déjà à répercuter la hausse des salaires de janvier dernier ?
Employeurs, clients acheteurs, tous responsables !
Si rien ne bouge, il faudra s’attendre à une réaction du SNEPS-CFTC devant certains sites de ces clients… Tic tac, tic tac…